Changé le: 22/04/2024
LES EFFETS POSSIBLES DE SON UTILISATION
Si vous avez déjà parlé à quelqu’un qui a consommé de la marijuana, vous avez peut-être entendu parler de sa capacité à modifier la perception sensorielle de ceux qui en ont consommé.
Mais, dans quelle mesure peut-on parler d’hallucinations? Les hallucinogènes les plus courants peuvent-ils être comparés au cannabis?
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Essayons de clarifier et de mieux comprendre comment ces deux substances interagissent avec notre organisme et les effets qu’elles produisent.
Qu’est-ce qu’une hallucination?
Le terme hallucination fait référence à un état d’altération. D’un point de vue étymologique, ce mot dérive du latin “alucinari”, qui signifie littéralement “errance de l’esprit”.
Plus précisément, ce terme désigne des expériences sensorielles de diverses natures qui, pour être définies comme telles, doivent trouver leur origine dans l’esprit, et donc ne pas être directement liées à un stimulus extérieur.
Bien que les hallucinations soient le plus souvent associées à la vue, elles peuvent en réalité affecter littéralement n’importe lequel des cinq sens.
Ils sont classés comme visuels, auditifs, olfactifs, tactiles et gustatifs.
La vérité sur ces phénomènes est ouverte à différentes interprétations. Dans certaines cultures aborigènes, ils sont considérés comme des manifestations d’univers parallèles, que nous ne pourrions pas percevoir sans l’état altéré. Ce courant de pensée est également soutenu par un certain nombre de chercheurs, qui affirment que ces expériences peuvent être considérées sans risque comme réelles.
Au contraire, le point de vue médical énonce fermement que ces phénomènes sont uniquement et exclusivement dus à des modifications chimiques du cerveau. Ceci est corroboré par le fait que de nombreux individus rapportent des contacts avec des entités intangibles et des voyages dans des dimensions parallèles dans des conditions de sobriété totale.
Dans ces cas, l’explication scientifique attribue ces événements à des troubles cliniques, tels qu’une forte fièvre, des troubles du sommeil, des effets secondaires de la prise de certains médicaments, ou dans des cas plus délicats à une maladie mentale.
Pour revenir au sujet qui nous occupe, il est toutefois nécessaire de faire la différence entre ces phénomènes et ceux qui se produisent après l’absorption de substances chimiques psychotropes, telles que le THC contenu dans le cannabis ou dans le hash.
Voyons brièvement comment fonctionnent les hallucinogènes
La principale caractéristique de ces substances est qu’elles sont capables de produire une altération des perceptions sensorielles chez l’utilisateur.
Comment cela est-il possible? Les substances contenues dans les hallucinogènes les plus courants, comme le LSD, la psilocybine et la mescaline, se lient au récepteur 2A de la sérotonine. En se liant à elle, ils inhibent ses fonctions primaires.
La sérotonine et son système sérotoninergique jouent un rôle clé dans la régulation des émotions, de l’humeur, de la sexualité, des fonctions cognitives, de l’appétit et du sommeil. L’effet antagoniste des drogues hallucinogènes sur ce système est à l’origine des expériences d’altération sensorielle induites par ces substances.
Bien que l’usage récréatif soit très répandu à l’époque moderne, les hallucinogènes étaient à l’origine et sont encore utilisés dans certaines cultures pour rechercher des expériences mystiques associées à la spiritualité et à la communication avec les divinités.
Qu’est-ce que les hallucinogènes typiques ont en commun avec le cannabis?
Le principal facteur contribuant à l’efficacité du cannabis en tant que drogue est le THC, le tétrahydrocannabinol. Ce principe actif est capable de conditionner le système dopaminergique, via les récepteurs CB1 et CB2. Comme mentionné ci-dessus, les hallucinogènes interagissent avec le système sérotoninergique.
L’association du cannabis aux hallucinogènes les plus courants en termes d’effets sur l’organisme semble donc trop forcée.
Lorsqu’on parle de la marijuana, il se produit une sorte d’ambiguïté, qui se reflète également dans la classification de la substance elle-même.
Le cannabis a divers effets sur l’organisme du consommateur. Cependant, aucun n’est suffisamment prédominant pour que l’on puisse le confiner ou l’étiqueter dans une catégorie spécifique plutôt qu’une autre.
Les consommateurs de marijuana font état d’effets dépressifs, hallucinatoires et même stimulants. Il est impossible de définir quelles sont les principales, d’autant que celles-ci semblent se manifester de manière subjective. Le même cannabis pris par la même personne à différents moments pourrait, comme cela s’est déjà produit, déclencher des réactions différentes. En bref, il est difficile de donner un label suffisamment fiable.
Il semble plus correct de parler d’effets psychotiques plutôt que d’effets hallucinogènes réels en ce qui concerne le cannabis.
Bien que celles-ci se manifestent parfois sous la forme d’hallucinations légères, il semble plus approprié de les associer à la psychose.
Précisons d’abord ce que l’on entend par psychose. Selon l’Istituto Superiore della Sanità, la psychose est “un type de trouble psychiatrique qui provoque des altérations de la perception ou de l’interprétation de la réalité”.
Les symptômes par lesquels elle se manifeste sont, entre autres, les hallucinations et le délire.
Apparemment, à la lumière des études menées jusqu’à présent, le cannabis ne déclencherait ces effets que chez les personnes prédisposées à ces troubles, et donc sans lien avec la consommation de marijuana.
Néanmoins, la consommation de cannabis et cannabis CBD reste fortement déconseillée aux personnes dont le cerveau est encore en développement. Afin d’éviter l’apparition de certains problèmes, il est préférable d’éviter de consommer de l’herbe avant la fin de la phase de croissance.
Le cannabis peut-il provoquer des hallucinations?
À la lumière des considérations ci-dessus, on peut conclure qu’il n’existe aucune corrélation scientifiquement étayée entre le cannabis et les substances hallucinogènes les plus courantes.
La différence réside dans les différentes manières dont ces substances interagissent avec le corps de l’utilisateur.
Dans le cas des hallucinogènes, on constate l’implication du système sérotoninergique et du récepteur 2A, alors que dans le cas du cannabis, les récepteurs impliqués sont les CB1 et CB2, qui font partie du système dopaminergique.
Apparemment, il n’y a donc pas de corrélation scientifique entre les effets de ces deux médicaments étudiés.
Cependant, ce qui pourrait conduire à l’association erronée du cannabis et des hallucinogènes, c’est la capacité du cannabis à induire de légères hallucinations chez les personnes prédisposées à développer une psychose.
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